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Amazingworld237
8 octobre 2021

S.M Ibrahim Mbombo Njoya

Ultime hommage

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Alors qu'il sera porté en terre demain à Foumban, j'ai décidé de publier ce focus paru dans le magazine Nyanga en décembre 2019. C'était mon premier véritable contact avec l'homme. Au-delà des attributs royaux, j'ai découvert un être plein de sensibilité, prêt à apporter son appui à tout jeune voulant réussir par les valeurs de l'effort, du bien et de la détermination. De ce voyage, je suis rentrée remplie de sagesse bue à sa source. J'ai surtout eu un père, véritablement. Par ces lignes, je lui dis MERCI. L'interview qu'il m'a accordée me paraît aujourd'hui comme un testament. Un leg mémoriel.

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Ibrahim Mbombo Njoya

Ce que vous ne saviez pas !

82 ans, dont 27 passés à la tête du royaume Bamoun. Cela semblerait évident pour les adeptes de contes de fée, qui s’imaginent alors une vie de château toute rose. Mais, il a dû mourir en lui-même pour «ressusciter» en cette autre personnalité. Il est né prince, mais il était loin d’imaginer qu’il serait choisi par son père, Njimoluh Seidou, pour lui succéder à sa mort en 1992. Pour certains, il n’avait même pas le profil. Un peu comme David dans la Bible. A cette époque, Ibrahim Mbombo Njoya assurait les fonctions de ministre délégué à la Présidence chargé des Relations avec les Assemblées.

Opérer un choix. Il a donc été soumis à cette réalité. Une dure réalité, pour lui d’ailleurs. Quitter son confort de haut commis de l’Etat, promis à une carrière encore brillante et reluisante, sa «métisse Batanga», sa vie mondaine pour endosser les attributs de chef d’une communauté traditionnelle avec ses exigences et ses interdits. L’une des plus vieilles dynasties du Cameroun. C’était un sacrifice. Un changement radical de fonctionnement, qui contrastait avec son art de vivre. Bon vivant, ministre et ambassadeur hier, Sultan aujourd’hui, comment s’est effectuée la transition chez l’ancien ministre de l’Information et de la Culture? A l’occasion du voyage culturel «au cœur du patrimoine Bamoun»  initié par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun, en août dernier, le 19è roi des Bamoun nous a ouvert les portes de son palais, pour une escapade mémorielle et contemporaine inédite. Il s’est laissé découvrir, tel qu’en lui-même. Un homme. Un Roi. Un père.

G-Laurentine ASSIGA, à Foumban

Photos : MP Kamga

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Samedi 27 août 2019. C’est jour de marché à Foumban. Une fine brune couvre la ville. Il est 9h30 au palais royal, situé juste en face. A cette heure, la cour du palais est déjà garnie de monde. Aujourd’hui, le roi reçoit. Les populations, qui y ont déjà pris place, sont richement vêtues. Des gandouras coupées dans des tissus originaux, faits main, couvrent le corps des hommes. Les dames se sont drapées de robes en «ntu ntere»  [tissu traditionnel Bamum, Ndlr], en «ndop» ou en wax. Ici, quelque chose d’inédit va se dérouler. Le protocole du palais royal est un peu sur les dents. Même notre statut de journaliste d’un prestigieux organe de presse ne nous vaudra pas certains privilèges. «Il faut respecter la tradition», nous avertit un préposé au protocole, placé juste dernière nous, devant notre embarras. «Vous voyez le cercle dessiné au sol, n’importe qui ne peut s’y tenir», complète notre interlocuteur.

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En effet, nous remarquons un grand cercle sur lequel sont apposés les emblèmes du royaume Bamoun : «une araignée, une double cloche, un serpent à double tête», que notre ignorance, malheureusement, nous a fait traverser. Nji Nchare, le directeur des affaires culturelles du palais, volera à notre secours avec des explications bien pointues. «Aujourd’hui, le roi va introniser un «Nkom». Le «Nkom» est un notable, parmi ceux qui établissent le roi dans ses fonctions. L’un d’eux est décédé, il y a quelque temps. Ce jour, le roi intronise donc son successeur. Il sera présenté à la population tout à l’heure. Nous attendons juste que le roi revienne au palais. Pour le moment, il se trouve sur le site où le rituel a eu lieu».

 Détenteur des pouvoirs ancestraux

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Le sultan arrivera quarante minutes plus tard à bord d’un 4x4 bleu nuit. Le protocole s’active et maintient les populations à bonne distance pendant que le monarque prend place sur son trône, placé sur la véranda du palais. Il est imposant dans sa gandoura. Son look tranche avec ses costumes sur mesure d’autrefois. Il a beaucoup de prestance. Une brève conversation avec ses collaborateurs, puis, il engage la cérémonie d’accueil des nouveaux héritiers des familles. «Tant que le roi ne les a pas présentés, ils n’ont aucune légitimé. Chaque parent avant de mourir laisse son testament au roi», souffle notre interlocuteur anonyme. Quand survient le tour du nouveau Nkom, le dispositif change. Il y a là les membres du grand conseil des «Nkom», présidé par Ngouhouo Ibrahim. Ce dernier nous indiquera qu’il existe un aspect mystique dans l’intronisation du Nkom. Le sultan achève en journée le travail initiatique commencé dans la nuit, à l’écart des regards indiscrets. A la foule immense rassemblée sur la cour du palais, il présente le nouveau «Nkom». Sous les youyous et des tirs de coups de feu. Il enchainera d’autres présentations d’héritiers avant de se retirer.

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A 14h30, pendant que nous visitions certaines ailes du palais, le protocole nous annonce enfin. «Sa majesté vous reçoit dans quelques minutes», nous indique-t-on. Une émotion bizarre envahit le reporter de Nyanga. Tant, certaines interlocuteurs nous ont décrit le roi comme austère, réservé, pointilleux sur le vestimentaire, les attitudes. Aucune marge de manœuvre pour une interview alors, comme prévu ? «Non. C’est juste une audience. Une quinzaine de minutes, pas plus. Il y a près de 600 personnes qui attendent aussi d’être reçues. Le roi ne répondra pas aux questions», assène Nji Nchare, personne-ressource instruite par le sultan Ibrahim Mbombo Njoya pour nous guider. La déception s’empare de nous pendant que nous prenons place. Fait inédit, le roi nous recevra dans la salle dédiée aux Nkom. Ce qui embarrassera d’ailleurs notre accompagnateur Nji Nchare, qui ne comprend plus rien. A 14h45, Ibrahim Mbombo Njoya, dans sa stature imposante, fait son entrée. Devant nos mines crispées, nos attitudes trop sérieuses, il nous enjoint de nous asseoir. Il détend immédiatement l’atmosphère par une pique humoristique, en nous exhortant à lui poser toutes les questions. Il est ouvert ! Alléluia ! Du coup, on se lâche et on se trouve face à un être simple et d’une extrême humilité. Nous démarrons un échange long d’une heure et trente minutes sur sa vie de monarque, ses joies, ses difficultés, ses réalités et ses perspectives. Un échange exclusif, riche, dont nous avons sélectionné pour vous, chers lecteurs, des séquences et des phrases-choc.

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Interview

Ibrahim Mbombo Njoya

«Tout n’est pas négatif dans la tradition»

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Merci, votre Majesté de nous recevoir. Votre protocole nous a informés que vous ne parliez pas n’importe comment…

(Il sourit) C’est moi qui vous remercie de l’intérêt que vous accordez à notre patrimoine culturel. Je suis impressionné de voir que des jeunes viennent spontanément s’abreuver à source de la culture de leur pays. Je suis disposé à échanger avec vous. Sentez-vous à l’aise. Vous pouvez me poser toutes les questions.

 

En 1992, vous devenez le 19è Roi des Bamoun. Vous meniez une vie «moderne»... Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?

(Calme) J’ai fait peut-être 40 ans à servir dans des ministères. Et puis, un beau jour, on me dit que mon père, le sultan, est passé de vie à trépas. A ma grande surprise, je ne savais pas que c’est lui qui m’avait désigné comme successeur. Imaginez-vous, un jeune homme de 50 ans, comme moi à l’époque, qui menait une vie normale. Monogame avec des enfants… Et tout d’un coup, vous êtes sultan dans un royaume avec une histoire, sa culture et ses habitudes. J’étais perdu. Je me demandais comment j’allais m’en sortir. Moi, j’aimais aller danser. J’allais en boite de nuit, au cinéma. J’avais des amis, Sadou Daoudou par exemple, que je fréquentais, et voilà que je vais aller en « prison ». Je ne comprenais pas...

 

Quelle a été la réaction de votre épouse à l’époque ?

(Il esquisse un léger sourire) Mon épouse n’était pas Bamoun. C’était une métisse Batanga. Elle n’a pas pu supporter. Je la comprenais. Même mes enfants qui sont adultes maintenant, (vous connaissez certainement l’un d’entre eux qui est président de la Fédération camerounaise de football), ne comprenaient plus rien. Ils ne pouvaient plus s’asseoir à table avec leur père, parce que c’est interdit par la tradition. Devant cette situation, on est obligé de faire un mariage de raison entre la tradition et la modernité.

 

La tradition Bamoun est pourtant si bien conservée depuis 1394 date à laquelle Nshare Yen a fondé le royaume. En quoi la modernité la menacerait-elle, pour que vous éprouviez le besoin d’effectuer ce mariage de raison ?

(Posé) C’est un mariage de raison, parce que nous sommes jaloux de pouvoir garder notre identité culturelle. Mais, on ne peut pas ignorer que nous sommes en 2019. Si vous oubliez, vous êtes en retard d’un siècle. Alors, on est obligé de s’adapter à cette réalité, tout en restant Bamoun. Il s’assoit là [il désigne l’un des membres de notre délégation qui est fils du terroir, Ndlr]. Mais en temps normal, il ne pourrait pas, parce qu’il sait que c’est interdit. Si un autre Bamoun le trouve à cette place, il lui ferait de vifs reproches.

Mais il y a aussi des choses dans la tradition qu’on ne peut pas faire, car contraires à la modernité. Je citerai par exemple, les mariages forcés. Ce que nous faisons maintenant, c’est de récupérer ce qui est récupérable ; adapter, ce qui est adaptable. Moi, j’étais obligé de m’adapter à cette tradition, ici, qui est très rude, très rigoureuse. Je suis un ancien ministre et sénateur aujourd’hui, qui sont d’autres réalités. Donc, forcément, il faut trouver l’équilibre.

 

Ce discours sur l’adaptation, vous le teniez déjà bien avant votre intronisation. Avez-vous l’impression d’avoir été compris ?

(Calme) Quand j’étais Commissaire général à la Jeunesse, au Sport et à l’Education populaire, en 1964, pendant mon premier voyage à Foumban, j’avais tenu un discours, en disant aux Bamoun qu’il faut savoir que les choses ont changé. Il faut commencer à vous y préparer. Car, il y a des choses dans la tradition qu’on ne peut plus accepter. Je vous donne un exemple. Mon grand-père Njoya avait 200 femmes. Mon père en avait  une cinquantaine. Alors, je leur ai dit : on ne peut pas combattre cette réalité, mais le temps le fera. La modernité aussi.

Justement parlant de la polygamie qui a été adoptée par votre grand-père et perpétuée par votre père. Comment la vivez-vous, ayant été monogame ?

Aujourd’hui, avoir une femme, c’est déjà beaucoup (éclat de rire). Alors, si on vous dit que vous devez adopter la polygamie, iriez-vous cultiver la terre pour vous en occuper ? Pendant ce discours à Foumban, j’avais déjà indiqué à la communauté qu’il arrivera un jour où vous verrez le sultan avec deux ou trois femmes seulement. Car, les choses ont changé. Les femmes sont émancipées. Aujourd’hui, la femme Bamoun est coquette sous les oripeaux de la modernité. Elle fait le «nyanga», comme on dit. A notre époque, nos mamans ne mettaient pas de rouge à lèvres, par exemple.

 

Doit-on comprendre que vous n’avez pas suivi votre père en prenant autant d’épouses ?

(Il sourit) Ah ! Pour parler de mon cas, j’ai seulement huit femmes (éclat de rire). Si je devais respecter la tradition, certaines d’entre vous n’allaient pas rentrer (rire).

 

Souvent, la tradition est peinte comme quelque chose de négatif. Certains rites sont apparentés à la sorcellerie. Quel est votre analyse sur ce fait ?

(Posé) Tout n’est pas négatif dans la tradition. Il y a aussi de bonnes choses. C’est pour cela que je vous encourage à sauver ce qui peut être sauvé. Je vous raconte une anecdote. Quand je deviens sultan en 1992, j’arrive dans une région où les gens ont conservé beaucoup de choses. Je me demande comment je vais m’en sortir. La première chose que je décide de faire, c’est de sauvegarder le patrimoine. Le musée de Foumban était à l’entrée du palais. Je crois qu’on vous l’a expliqué. J’ai dû faire transporter les objets qui y étaient exposés pour le deuxième étage du palais où des pièces ont été aménagées pour cela. Car, les gens allaient tout ramasser. On a pu récupérer 1/3 des objets. Le reste était dans les magasins un peu partout. On nous a volés des objets d’art. Par miracle, nous avons pu sauver quelques-unes. Il fallait absolument préserver cette richesse. Voilà pourquoi, j’ai demandé à faire construire un musée digne de ce nom. Un architecte bamoun, Issofou Mbouombouo, a bien représenté les emblèmes du peuple dans cet édifice.

 

Des clichés peignent les Bamoun comme des personnes fourbes. Ils se réfèrent à l’un des symboles de votre peuple qui est le serpent à deux têtes. Qu’en est-il ? Faut-il vraiment faire confiance à un Bamoun les yeux fermés ?

(Il sourit) Le serpent à deux têtes signifie simplement que le peuple Bamoun est un peuple de guerriers. Vous l’attaquez par derrière ou par devant, il répondra. Il y a également la double cloche, que l’on ne sonne qu’en cas de guerre. Si je la sonne, le peuple saura qu’il y a danger, que c’est la guerre et il va me suivre armé. Il y a aussi l’araignée qui est un symbole de travail. Nous avons fait ce musée là avec tous ces emblèmes. Les gens m’ont demandé pourquoi je l’ai construit. Je l’ai construit, parce que pour moi, c’est la lutte de la mémoire contre l’oubli. Nous avons terminé les travaux. Maintenant, nous attendons l’inauguration que nous aimerions être faite par le Président de la République. Mais vu son agenda chargé, nous restons en attente. Toutefois, j’ai programmé cette inauguration au mois de novembre prochain.

 

Un grand projet, tout de même, ce musée…

Quand j’ai commencé le chantier, l’on m’a demandé si j’étais devenu fou. Nous avons investi près de deux milliards dans ce projet. J’ai répondu à ceux-là, que si je suis devenu fou, c’est que mon grand-père, qui a bâti ce palais, l’était également. Voilà présenté en résumé l’effort que nous faisons pour préserver notre patrimoine. Nous aurons d’autres cadres pour échanger sur d’autres types de sujets, beaucoup plus personnels. Mais, il faut savoir que la tradition bamoun est très organisée. L’héritage se fait de père en fils. Néanmoins, nous avons eu une reine pendant 30mn : le reine Ngoungure.

Propos recueillis par G-Laurentine ASSIGA

 

 

Ses phrases-choc

 

Vie traditionnelle

«Notre tradition, notre identité culturelle doivent être des remparts où se brisent toutes les vagues d’où qu’elles viennent.»

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 «Je suis habité par cette lutte de la mémoire contre l’oubli. Ce qui explique cette grande œuvre que j’ai réalisée : le musée royal.»

 «Quand on hérite d’un tel royaume par ces temps, il faut considérer deux choses : il y a la tradition, il y a la modernité. On est obligé de faire un mariage de raison entre les deux.»

 «Les mœurs évoluent. L’homme Bamoun qui s’enorgueillissait d’avoir plusieurs femmes aura de plus en plus des difficultés d’assouvir son élan. Certes, il existe encore des cas dans les villages où des jeunes filles subissent les mariages forcés. Dans quelques années, ça ne sera plus forcément le cas. Il y a une progression dans les mentalités.»

 «J’ai réveillé le Ngouon. Il était mort depuis longtemps. Il fallait trouver un moyen de préserver notre tradition et de la montrer aux gens.»

 

Démocratie royale

«On ne peut pas dire qu’une démocratie est meilleure que l’autre. Chaque démocratie a ses spécificités.»

«Pendant le Ngouon, il y a le jugement du Roi. Je suis jugé. Je me tiens debout devant mon trône. Les Nkom me jugent. Si j’ai mal agi, ils me le rappellent. C’est pour attirer mon attention. Lors du décès de ma mère, par exemple, j’ai pleuré. Or, cela est interdit par la tradition. J’ai payé une amende de dix bœufs pour cela.»

«Ici, plusieurs régions cohabitent dans l’harmonie. Dans ma famille, il y a des chrétiens et il y a des musulmans. Pour la petite histoire, le Roi Njoya était d’abord chrétien. C’est quand on lui explique qu’il ne devra avoir qu’une seule femme, qu’il change de religion et adopte l’islam.»

 

Polygamie royale

«Mon père avait environ 45 femmes. J’aurais pu le suivre. Mais je n’ai pas les moyens d’en prendre autant (rire). D’abord avec une seule femme, c’est déjà bien difficile (rire).»

«J’ai seulement 8 femmes… Si j’avais respecté la tradition, il y a certaines parmi vous qui n’allaient pas rentrer (rire).»

 

Père

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«Ce n’est pas facile d’éduquer un enfant fille. C’est très délicat. Je m’en suis rendu compte.»

 «Je dis toujours à mes filles : «votre vie est entre vos mains. C’est à vous de choisir votre mari». Et pour le faire, il faut avoir une bonne assise intellectuelle, financière et être indépendante.»

 

Sagesse

«Il faut s’asseoir sous un arbre qui porte des fruits…»

 

 

 Bio express

 

Naissance : 27 octobre 1937 à Foumban

Fils de : Njimoluh Seïdou et de Noh Lantana.

1957-1960 : Attaché du cabinet du Haut-commissaire français de la

République du Cameroun

1960 : Chef de Cabinet du Secrétariat d’Etat Chargé de l’Information

1960-1964 : Président de la fédération camerounaise de football

1961 : Directeur de Cabinet du Ministre des Forces Armées

1964-1965 : Commissaire général à la Jeunesse, au Sport et à l’Education Populaire

1965-1970 : Ministre adjoint de l’Education Nationale, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports

1970-1974 : Ambassadeur du Cameroun en République de Guinée Equatoriale

1974-1980 : Ambassadeur du Cameroun en République Arabe d’Egypte

1980-1982 : Vice-ministre des Affaires étrangères

1982-1983 : Ministre des Postes et Télécommunications

1983-1986 : Ministre de la Jeunesse et des Sports

1986-1988 : Ministre de l’Information et de la Culture

1988-1990 : Ministre de l’Administration territoriale

1990-1992 : Ministre de la Jeunesse et des Sports (2e fois)

1991 : Par décret présidentiel n°91/485 du 03 décembre, a assuré l’intérim du Premier Ministre absent du territoire national

Avril-Nov. 1992 : Ministre Chargé des Relations avec les Assemblées

10 août 1992 : Ibrahim Mbombo Njoya est intronisé Sultan, Roi des Bamun

1996 : Président d’honneur à vie du Conseil Supérieur des Sports en Afrique

(Désigné par tous les Ministres Africains des Sports en Assemblée

Générale tenue à Alger).

2013 : Nommé Sénateur

 

Distinctions honorifiques

• Chevalier de l’ordre de la Valeur

• Officier de l’ordre de la Valeur

• Commandeur de l’ordre de la Valeur

• Grand Officier de l’ordre de la Valeur

• Chevalier de l’ordre National du Mérite Français

• Grand Cordon du Nil (Première Classe) de la République Arabe d’Egypte

• Grand Cordon de l’ordre d’Ouissam Alaouite du Royaume du Maroc

• Grand Commandeur de l’ordre Olympique

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